Les industries chimiques appellent à des négociations salariales apaisées
Les organisations patronales et syndicales des Industries Chimiques ont tenu aujourd’hui, ce 23 novembre 2017, la première de deux réunions de négociation sur les salaires minima dans la branche (NAO).
Trois organisations syndicales (CFE-CGC, CGT, FO) ont réitéré leur souhait de faire de la négociation d’un accord sur l’intégration de primes aux salaires minima de branche et sur le maintien du CHSCT, un préalable à cette négociation.
La délégation patronale a alors rappelé qu’elle avait accepté de négocier, une fois les décrets publiés, début 2018, un accord de méthode pour tenir compte de l’impact de la réforme du droit du travail. Elle propose notamment de s’assurer que le Comité social et économique dispose des moyens et compétences nécessaires pour assumer ses responsabilités dans les domaines de la sécurité, santé et des conditions de travail. Estimant leurs demandes insatisfaites, ces trois organisations syndicales ont choisi de quitter la séance, ce que nous regrettons.
Compte tenu de l’importance des NAO pour les salariés de la branche, les fédérations patronales ont accepté de poursuivre l’ordre du jour avec la CFDT.
La suite de la réunion a permis de faire le bilan de l’emploi. Il a été rappelé que la branche tenait jusqu’à présent les engagements pris dans le cadre du pacte de responsabilité signé avec la CFTC et la CFDT (47 000 emplois sur la période 2015-2017 et 5000 alternants par an).
Les partenaires ont également pu constater l’amélioration, année après année, du taux d’emploi en CDI et de l’effort de formation dans la branche.
Estimant qu’il est plus que jamais nécessaire d’être à l’écoute des organisations syndicales, l’UIC, au nom de la délégation patronale, propose de les consulter avant la prochaine réunion de négociation prévue le 13 décembre.
